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Colin + Maxime
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Que de différences avec Boca Chica l'an passé.
1) LA SÉLECTION
- Cette année, c'est une vraie sélection avec vraiment les 5 meilleurs français sortis de la CIP à Marseille. Ca joue sur la légitimité du groupe et sur son niveau de performance final.
- Cette année, il y a comme l'an passé un cadet dans le groupe de 5 : 20% c'est d'ailleurs un ratio conforme à la participation des 150 premiers de ce mondial. Il y a beaucoup de cadets dans les 30 premiers.
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Jérôme
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- Une diversité d'origine mais uniquement réduite à l'hexagone avec un vendéen, un breton, un savoyard et 2 enfants du club de l'encadrement à Antibes mais sans coureur des Dom-Tom (comme Mérik le champion de France 2012).
- Une sélection diversifiée avec des gabarits différents : la CIP de Marseille avec moins de vent que prévu a sélectionné 2 poids plume de 35kg et 3 enfants entre 42 et 45 kg.
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Jim
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2) LA PRÉPARATION
- Très axée sur le groupe en 2012 avec Benjamin Thomas :
--> Une participation à la compétition team race (4/5)
--> Le stage à La Rochelle (5/5),
--> Un stage très réussi à Quiberon sur le lieu du championnat de France (5/5)
--> le déplacement avion lui même et les conditions "lointaines" avaient soudé énormément le groupe d'enfants comme de parents.
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Tanguy
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- Cette année un peu plus axée sur le site et les régates avec Sébastien Canard :
--> Régate de Workum 5/5 (malheureusement pas un bon cru en 2013...la formule 2014 reviendra a ce qui a fait son succès)
--> Week end team race à Antibes (4/5)
--> Régate de Torbole, sur le même plan d'eau que le mondial (4/5)
--> Mini stage de 2 jours sur place juste avant le championnat (5/5)
NB: Jim a fait en plus la régate de Riva en avril et un stage de 3 jours avec les belges pendant le CFM.
- Quel confort d'avoir entraîneur et team leader localisés au même endroit ! Il est juste que le centre de gravité de la délégation soit le club où l'entraîneur qui a qualifié soit le plus d'enfants, soit le premier enfant a la CIP. Le reste de l'encadrement pourra préparer plus facilement s'il est à côté et certaines délégations comme les Pays Bas font choisir cet encadrement par l'entraîneur lui même. C'est bien lui qui est l'animateur direct des enfants et il parait impensable que le vote des parents concernant le team leader et le représentant pays soit incompatible avec son souhait, surtout si cet entraîneur, comme Seb, a déjà organisé lui même plusieurs défis.
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Matteo, l'organisateur local dans son QG
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- Que c'est plus simple quand le centre de gravité du groupe est situé dans son club !
Je me souviens des problèmes énormes en 2013 pour communiquer avec Benjamin qui a un emploi de temps délirant .. alors que Seb qui préparait l'Europe avait son team leader sous la main car il était dans le même club que lui.
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Les casiers "pays" : larges et fonctionnels sous la même tente que les voiles
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- Quel dommage de ne pas faire participer le cadet au championnat de France, même comme lièvre pour une médaille en chocolat car il est coupé du groupe 2 semaines avant le mondial et se trouve complètement isolé des autres juste avant la régate...Ca été assez dur pour lui de voir ses copains rivaliser avec des allemands à Quiberon où il n'aura participé que 2 fois même s'il a profité de cette liberté pour s'entraîner à RIVA... avec d'autres nations qui l'ont accepté (Merci Dede et Hans ! ).
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J=68%, North=12%, Olympic,=12%,Divers=8% dont 2X sails et 1 Delta
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Un entraineur, un RIB en plus l'an passé sur place avec de grosses difficultés pour rassembler les 5 enfants sur le même lieu avant la compétition.
- La dynamique vient aussi de ceux qui sont loin car s'ils font l'effort du déplacement (ex Sud+Bretagne en 2012, Vendee+Bretagne en 2013) ils entraînent le reste du groupe comme pour la participation à la regate de TORBOLE...
<----Enquête sur 234 voiles laissées dans les racks l'avant dernier jour
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Team Monaco
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- La préparation physique : Il était bien trop tard pour la commencer après la CIP, mais les excercices quotidiens et simples donnés par un de parents ont été salutaires, ne serait-ce que pour que les enfants ne perdent pas de vue l'objectif du mois de juillet. Pour le reste, certains coureurs étaient vraiment prêts physiquement à affronter l'Ora, le thermique fort qui souffle habituellement à RIVA; ils ont été déçus de ce côté là mais cette préparation les a aidés à bien se mettre dans le tempo du championnat et à se battre sur l'eau jusqu'à la dernière manche. Certains enfants ont eu plus de mal que d'autres à rentrer dans la compétition, mais personne n'a lâché !
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La grande parade dans RIVA, parfaitement organisee
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- Le matériel : Le passage à la jauge a encore été assez compliqué (voir avant sur le blog ); Merci aux fournisseurs, surtout s'ils sont sponsors et qu'ils ne sont pas sur place de donner un materiel conforme. Le bateau de Tanguy a ete l'objet d'une attention particuliere et sa reparation apres le choc avec l'Opti de Colin une "grande histoire" a elle seule, heureusement geree par Didier. Il y a un gros travail concernant la préparation du bateau avant la jauge et le remontage après; il est donc mieux de passer à la jauge le plus vite possible. Cette année, nous nous sommes fait surprendre par les organisateurs qui ont débloqué les rdv en avance... mais il vaut mieux passer un matin le premier qu'en pleine journée à la place d'une navigation. Voir ci dessus les marques de voiles : J toujours devant mais moins nettement.
- Les tenues : C'est un travail qui ne doit pas être négligé (merci à Bénédicte) :
-> Pas si facile d'avoir des tenues qui sont parfaitement ajustées. Certains enfants à part pour le team race ont remis leurs anciens gilets avec la bénédiction de Seb car ils étaient plus à l'aise avec.
-> Pas si facile aussi d'avoir des marquages corrects et non de simples autocollants (gilets)
-> Pas si facile le détail de la commande (Merci Pierrick) et la logistique avec le dégroupage des livraisons Monde, Europe, Europe
par équipe, stage franco allemand...
Si le défi Monde ne devait pas être normalisé l'an prochain, pourquoi compliquer la commande des tenues en la groupant avec les autres championnats ?
-> Une gratuité totale devrait pouvoir être obtenue l'an prochain.
-> Pour le détail de la panoplie... c'était correct. 2 T shirts pouvant remplacer 2 polos... il est important de garder une tenue propre pour les cérémonies (bermuda+polo au moins). Le championnat est long et il faut prévoir des passages en machine (Merci Helena).
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Le mondial OPTIMIST : Une expérience sportive mais aussi culturelle unique pour les moins de 15 ans
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Hi Gautama (Inde) et Fiona (Hong Kong) !
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- Quel dommage (le gros regret de ma part) de ne pas avoir su faire participer 100% des familles. Certaines étaient très loin mais ont joué le jeu, soit au niveau des transports du coureur pour la participation aux régates de préparation, soit au niveau de l'équipement avec des dotations en matériel, d'autres locales se sont impliquées fortement en organisant le déplacement TORBOLE et le BBQ d'Antibes. Mais l'une de ces familles , a part la participation au week end team race est restee a l'ecart sansdonner la moindre nouvelle apres Workum.
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Le benjamin de l'équipe...petit...mais costaud !
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- Quel avantage d'avoir le plan d'eau accessible financier bien sur mais sportif surtout car les enfants ont au moins navigué 2 fois à RIVA avant la compétition. Jim plus encore avec la préparation avec les belges pendant le championnat de France.
- Quelle chance d'avoir un club qui "prête" son entraineur pour cette opération. Il est très compliqué de trouver pour un mondial un coach à la fois disponible, pro et gratuit pour la délégation.
La POP doit se pencher sérieusement et de suite sur la question car les frais d'un coach ne peuvent pas être supportés par un seul club, en l'occurence la SRA cette année.
- Gros avantage encore de la proximité. Celui d'un avant séjour qui permet d'ajuster au mieux les conditions matérielles. Nous l'avons fait cette année pour avoir un hôtel plus proche du club et près du lac. Les vélos prêtés par des parents (merci là aussi) ont apporté une touche de liberté pour les enfants mais aussi de rapidité sur tous les déplacements. Sans compter, le RIB (celui de Seb trop court ayant été refusé) mis à disposition par un des parents pour tout le séjour à RIVA.
LA COMPÉTITION ET LES CONDITIONS SUR PLACE
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Merci Jean Marie pour ces magnifiques lycras
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- Rien n'est assuré et finalement c'est très bien comme cela. Les bêtes de brise et autres poids lourds formatés pour l' ORA puissant qui souffle habituellement sur le lac de Garde n'ont rencontré ces conditions musclées que le premier jour de compétition. Il y avait sur d'autres manches le long de la falaise de quoi surtoiler les 35 kg mais rien de trop sélectif car le 2eme bord de près était moins rude et tactique permettant souvent de reprendre (ou de perdre) autour de 20 places . RIVA a montré vraiment plusieurs visages et les poids "plume" s'en sont sortis beaucoup mieux que prévu.
- Peu de réclamation. C'est une constante dans le Mondial. Les coureurs sont corrects dans l'ensemble.
- 10 manches et le comité n'aurait pas pu faire mieux si ce n'est une 3eme manche le premier jour. Depuis 2012, l'IODA a voulu garder un format maxi de 12 manches au lieu de 15, très bien, mais en fait depuis, aucun mondial n'a dépassé 10 manches...
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L'accélération le long des falaises ouest
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- Pas de problème majeur d'hébergement. Le choix a été fait de troquer un hôtel distant de 3 km à l'interieur contre un package appartement + 1/2 pension hôtel 4 étoiles. C'est vrai que le ménage n'était pas fait tous les matins dans la résidence et que les enfants ont du dormir à 2 + 3 dans 2 pièces differentes avec une seule salle de bain. La plupart des enfants, mais pas tous ont apprécié la formule qui imposait un logement collectif... attendons leurs retours...Mais quel confort pour les debriefings avec le vaste séjour, pour la détente avec le jardin et la table de ping pong, quels buffets pour les petits déjeuners et quelle ressource ensemble au calme lors des excellents diners servis à l'hotel !
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La grande pause lors des dîners à l'hotel Mirage
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- Visites sur place: 2 familles sont venues à RIVA.
- L'une d'entre elles, a ;'apport potentiel immense, avait coupe toute communication apres Workum a part le week-end team race et s'est installee sans prevenir, en permanence a RIVA pendant la duree du mondial....Elle s'est impliquee sur place sur la meteo et l'amelioration des sandwich fournis par l'organisation. Mais comment effectuer une reelle delegation dans ces conditions alors que tout le cadrage a ete effectue avec l'entraineur ? Ca ete une source de tension surtout avant et apres les manches... Heureusement Sebastien, tres flexible a su souvent trouver le bon compromis.
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Calum, leader des coureurs de Hong Kong
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Rien à voir cependant avec l'ambiance de Boca Chica ou chacun avait son rôle et où tous les parents formaient vraiment une équipe... Il y a des temps forts à la mise à l'eau et au retour où il a jamais assez d'aide et quand chacun à sa tâche même minime c'est à la fois sympa, fédérateur et très efficace.
- Une autre famille est aussi venue pour un week end avec de gros apports positifs. Une participation avec des jouets pour le day off et surtout la prouesse d'avoir convaincu Seb d'utiliser plus les infos du trackings en relais VHF pendant la deuxième partie du championnat.
- Les 2 autres familles n'ont pas pu se rendre sur place et nous les remercions de leur confiance. Heureusement il y a le téléphone qui a été largement utilisé... car un mondial c'est long.
- Le relais VHF entraîneur/team leader
- Il doit générer un véritable débat et une position claire et tranchée de l'IODA pour les prochains défis.
Je suis, 100% contre l'évolution actuelle ! De quoi s'agit il ?
Le coach dispose soit lui-même d'une tablette numérique à bord (Singapour), soit d'un relais VHF avec un membre de la délégation à terre qui visualise les trackings. Les précieuses infos des manches sont transmises avec assez de rapidité pour aider, surtout pour les départs, les manches suivantes.Concrètement si des enfants sont dans
le départ "vert" ils sauront se positionner grâce aux informations reçues sur les départs et la position des bateaux 10mn après des "jaune" et bleu. Heureusement, les conditions de vent ont parfois changé au milieu des manches, mais quand même, c'est très efficace.
- Seb, sur la première partie du championnat désirait plutôt recevoir des informations de ma part à partir de la falaise. Ce que j'ai fait avec plaisir avec Helena en emmenant mon matériel photo.
- Mais sur la deuxième partie, nous nous sommes mis à l'hôtel en connection Wi-fi pour avoir les trackings sur le Mac et communiquions les infos surtout concernant le positionnement départ, en relais VHF à Seb... un système redoutable que d'autres équipes utilisaient déjà.
Je vais demander à la POP d'exiger officiellement à l'IODA l'interdiction de tout cela pourquoi ?
-> Ca rencherit le coût des participations (matériel, effectif sur place..) et renforce encore les délégations les plus riches.
-> ça affaiblit considérablement l'initiative des coureurs qui appliquent les consignes de départ (on sait combien le départ est important à RIVA)
-> C'est contraire au sens marin et à la vocation pédagogique de l'OPTIMIST.
-> C'est contraire à la convivialité (demandez à Thomas Champion les rapports humains qu'il a eu avec le coach chinois qui a passé son temps sur sa tablette numérique).
-> Ca ne place pas vraiment tous les coureurs à égalité de chance sur la ligne de départ.
En bref : Pas de tablette, d'ordinateur, de smartphone à bord des RIBs.
Une VHF avec 2 canaux autorisés : celui de la course et le 16 pour la sécurité.
+ Des controles aléatoires stricts lors des retours à terre des entraîneurs.
Riva
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RIVA...Paradis de la voile
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Un endroit magnifique, pas si cher en tous les cas pour les repas, une véritable convivialité malgré le monde avec des touristes bien élevés en majorité allemands et suisses. Respect des piétons, des vélos et surtout, des glaces au top !
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Et si un jour ces enfants revenaient ici pour régater la dessus ?
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L'organisation
Sur l'eau, pas grand chose dire. Malgré les conditions inhabituelles, le comité a assuré.
A terre : A l'Italienne, pas parfaite mais très réactive et toujours humaine avec un véritable souci du client.
Matteo a perdu quelques cheveux surtout avec l'hébergement qui ne pouvait se faire dans un seul hôtel mais il était bien secondé et tout s'est bien passé dans l'ensemble. Les italiens à RIVA ont un vrai talent pour les cérémonies : pas trop longues et conviviales. Les infrastructures sont au top et l'expérience est là...
Bravo et Merci pour ces quelques jours que les enfants n'oublieront jamais !
et...Vive l'OPTIMIST !
